Dans l’équipe d’Orthogone, les parcours et les spécialités sont variés. Nik Henri, concepteur FPGA s’est joint à l’équipe en 2019 avec une expérience de conception de FPGA pour des entreprises des secteurs des télécommunications et de l’aviation.
« Ce qui rend la conception FPGA chez Orthogone vraiment intéressante, c’est la diversité des secteurs et des projets à laquelle nous devons nous adapter tout en sortant de notre zone de confort — là où nous grandissons le plus. »
Dans cette séance de questions et réponses, Nik nous explique pourquoi il a décidé de devenir un concepteur de FPGA, et nous fait part de ce qu’il aime le plus dans son travail chez Orthogone.
Nik Henri
Concepteur de FPGA,
Orthogone Technologies
R: À l’époque où j’ai commencé à étudier les systèmes informatiques, on construisait des systèmes avec des microcontrôleurs. Pour produire l’effet désiré, il fallait suivre une « recette ». Il suffisait de la suivre pour que tout fonctionne, ce qui était génial… mais je me sentais comme un utilisateur final. Quand j’ai commencé à faire du FPGA, je suis passé de l’autre côté, j’étais celui qui dictait comment le système allait fonctionner. J’ai aimé pouvoir tout contrôler, chaque transition. Avec un FPGA, on construit tout à partir de zéro; aucune puce n’arrive avec la marche à suivre pour la faire fonctionner. Pour moi, apprendre tout, chaque octet, était intéressant. C’est en grande partie pour cela que je me suis orienté vers la conception de FPGA et que j’ai obtenu ma maîtrise à l’ÉTS (École de technologie supérieure).
J’avais un penchant pour l’art, alors j’ai dû choisir entre l’art et l’ingénierie. Pour la plupart des gens, ce sont deux domaines bien différents, mais pour moi, ils sont similaires. En art, on vous donne une contrainte, par exemple, concevoir une maison de style contemporain. Vous utilisez donc tout votre talent et votre créativité pour concevoir la maison en fonction de cette contrainte. Il en va de même en conception FPGA; vous utilisez vos connaissances et votre créativité pour produire la conception en fonction des contraintes.
R: Lorsque je donnais le cours d’introduction aux FPGA à l’ÉTS, les étudiants prenaient du temps à comprendre qu’il n’était pas question de programmation ou de codage des FPGA. Il s’agit de langages de description matérielle (HDL) Verilog et VHDL. On n’écrit pas un programme, on décrit quelque chose. Le produit final est un circuit, pas un programme. Il est important que les étudiants comprennent cette idée, car c’est la principale différence entre les FPGA et tout le reste.
R: Le caractère stimulant des projets est ce que j’aime le plus. Lorsqu’une entreprise a besoin de l’expertise d’Orthogone pour accomplir quelque chose, c’est que le projet présente un haut niveau de difficulté.
Et sur le plan intellectuel, travailler sur différents projets est motivant. La variété des secteurs et des produits vous oblige à vous adapter et à analyser sous un autre angle. Le produit portatif sur lequel je travaillais en télécommunications devait être très rapide, sans utiliser trop de puissance. Dans l’aviation, la sécurité prime; la vitesse passe en second. Afin d’assurer la sécurité, nous pouvions tripler les circuits, même si la logique devenait trop importante pour être efficace. Plus tard, chez Orthogone, j’ai travaillé sur un projet pour lequel nous devions réduire la latence. J’ai donc dû changer ma façon de penser; il fallait optimiser le temps de réponse par rapport à la puissance et à la sécurité.
Pour chaque projet, je fais de la conception FPGA. Cela dit, je dois toujours adapter ma façon de penser, et c’est un défi intéressant. La variété me permet de faire ce que j’aime et de voir la conception de FPGA sous différents angles.
Découvrez comment différents secteurs utilisent les FPGA pour des applications exigeantes.
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